vendredi 8 février 2013

Carnaval de Nice - Roi des 5 continents


La tradition du carnaval nous ramène au Moyen-Âge. L’étymologie du mot « carnaval » la plus communément retenue est « carne levare », « enlève la chair ».

À cette époque, les Niçois, avant de jeûner pendant 40 jours, selon la tradition catholique du Carême, profitaient d’une cuisine riche et copieuse. Cette période festive était accompagnée d’une série d'animations : bals, mascarades, danses, farandoles, feux de joie, exhibitions diverses. Il était alors de mise de se moquer de tout et de tous aux dépens de chacun, caché derrière des masques, protégé par des déguisements et ce, jusqu’au Mardi-Gras.



La première mention retrouvée de ces réjouissances remonte à 1294, lorsque Charlesd’Anjou, Comte de Provence, signale avoir passé à Nice « les jours joyeux de Carnaval ». En 1830, un 1er cortège fut organisé en l’honneur de Charles-Felix et de Marie-Christine, souverains du Royaume de Piémont Sardaigne. La trentaine d’équipages défilant pour le roi et la reine annonçaient le futur déroulement du Carnaval. Jusqu’en 1872, la fête battit son plein, dans les rues de Nice, au gré des inspirations de chacun : la foule déguisée se bombardait de confetti de plâtre, de farine, d’oeufs.

Carnaval de l’ère moderne
En 1873, le Niçois Andriot Saëtone prit l’initiative de fonder le « Comité des Fêtes » qui, sous le patronage de la municipalité, fut chargé d’organiser et donner de l’ampleur aux festivités. Des cortèges de chars, des tribunes payantes, une mise en scène structurée... firent leur apparition.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire