dimanche 27 novembre 2016

Fidel Castro, 42 ans à la tête de la révolution cubaine


L'ancien président cubain Fidel Castro est mort vendredi 25 novembre à l’âge de 90 ans. Il avait été forcé par la maladie à se mettre en retrait de la vie publique en 2006, puis à céder officiellement la place à son frère cadet Raul deux ans plus tard. Retour en images d’archives sur la vie du « Líder máximo », dernière figure de la guerre froide.

samedi 19 novembre 2016

La communauté internationale « horrifiée » par les bombardements « atroces » à Alep

Plus de 90 civils ont été tués en cinq jours dans un nouvel assaut contre la deuxième ville de Syrie. Tous les hôpitaux sont désormais hors service.
Des Syriens tentent de se réconforter après les nouveaux bombardements sur les quartiers rebelles d’Alep, le 19 novembre.


Des Syriens tentent de se réconforter après les nouveaux bombardements sur les quartiers rebelles d’Alep, le 19 novembre. AMEER ALHALBI / AFP

Les Etats-Unis et l’Organisation des nations unies (ONU) ont dénoncé samedi 19 novembre la violence des bombardements qui ont visé des hôpitaux dans les quartiers rebelles de la ville syrienne d’Alep, mettant en garde Damas et Moscou contre les conséquences de tels actes.

Les bombardements d’une violence inouïe menés par le régime syrien sur les quartiers rebelles de la ville d’Alep ont tué samedi au moins 31 civils et 17 autres personnes non identifiées, détruit l’un des derniers hôpitaux du secteur et forcé les écoles à fermer leurs portes. Il s’agit, selon le correspondant de l’Agence France-presse (AFP) en secteur rebelle, des frappes les plus violentes depuis deux ans.
« Les Etats-Unis condamnent fortement les terribles attaques contre des installations médicales et des travailleurs humanitaires. Il n’y a pas d’excuse pour ces actes atroces, a déclaré la conseillère américaine à la sécurité nationale, Susan Rice. Le régime syrien et ses alliés, la Russie en particulier, sont responsables des conséquences immédiates et sur le long terme de tels actes ». La Russie, qui intervient en Syrie depuis plus d’un an pour soutenir le régime, ne participe pas aux bombardements actuels sur Alep-Est, concentrant ses frappes depuis mardi sur la province voisine d’Idleb (nord-ouest), contrôlée par une alliance de rebelles et de jihadistes.


dimanche 13 novembre 2016

« Hallelujah » de Leonard Cohen en six reprises

La minute de silence de Sting lors du concert de réouverture du Bataclan


Un an après les attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis, le Bataclan est revenu à la vie, samedi 12 novembre à Paris. C’est le chanteur Sting qui a foulé la scène à cette occasion, appelant le public, composé de rescapés des attentats, de familles de victimes et d’officiels, à observer une minute de silence au début du concert. Le 13 novembre 2015, un commando de djihadistes prit d’assaut la salle pendant un concert des Eagles of Death Metal, et y tua 90 personnes. Cent trente personnes ont perdu la vie lors des attaques terroristes ce soir-là, qui ont aussi touché le Stade de France et plusieurs cafés et restaurants parisiens.

mercredi 9 novembre 2016

L’élection de Donald Trump va être un séisme pour le monde



Si le vote pour le Brexit, le 23 juin, a été un séisme pour l’Union européenne, l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, première puissance militaire, est un séisme pour le monde.
Le candidat républicain a fondé sa campagne sur la promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Cette grandeur, cependant, ne s’entend pas par la projection de la puissance américaine à l’extérieur, mais plutôt sur une priorité donnée au retour du bien-être et de la prospérité des Américains chez eux. Le pays « est en ruines », dit M. Trump, il faut commencerpar le reconstruire. Pour le reste du monde, cela donne un signal de repli et d’isolationnisme.
On sait, en réalité, assez peu de chose sur le programme concret de Donald Trump en politique étrangère car ses conseillers dans ce domaine sont peu connus ; l’establishment washingtonien et le petit monde des think tanks spécialisés dans les relations internationales, qui conseillent habituellement les candidats en politique étrangère, se sont tenus à distance de lui et de ses vues peu orthodoxes. Mais M. Trump a régulièrement émis quelques idées maîtresses qui donnent un canevas de ce que pourrait être sa diplomatie.
Vis-à-vis de l’Europe, Donald Trump, qui a soutenu le vote en faveur du Brexit en critiquant l’Union européenne, considère qu’il appartient aux Européens de se prendre en charge et surtout de financer leur défense, plutôt que de s’abriter sous le parapluie américain. Ainsi l’OTAN ne peut fonctionner, et les Etats-Unis venir au secours d’un allié dans l’éventualité d’une attaque, que si les Etats européens augmentent leurs budgets de défense.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/09/l-election-de-donald-trump-serait-un-seisme-pour-le-monde_5027807_829254.html#T3Yfr7u42t6Wv5ee.99

samedi 5 novembre 2016

A Marrakech, la COP22 à l’épreuve des faits

Les 196 Etats attendus au Maroc du 7 au 18 novembre pour la 22e conférence sur le climat vont devoir concrétiser les principes décidés par l’accord de Paris en 2015.
A Skipsea, en Grande-Bretagne, la route qui longe le littroal est en passe de disparaître, grignotée par l’érosion.

A Skipsea, en Grande-Bretagne, la route qui longe le littroal est en passe de disparaître, grignotée par l’érosion. Kadir van Lohuizen /NOOR

Un an après la signature à Paris d’un accord historique pour limiter le réchauffement, lors de la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP21), les 196 Etats acteurs des négociations ont rendez-vous du 7 au 18 novembre à Marrakech, au Maroc. D’une conférence à l’autre, le contexte a radicalement changé. Ponctuant plus de vingt ans de discussions stériles, la COP21 constituait l’ultime chance d’arracher un consensus, puisque la communauté internationale avait fait de l’année 2015 la date butoir de l’adoption d’un traité capable de limiter les émissions de gaz à effet de serre et contenir le réchauffement au-dessous du seuil de 2 °C.

La COP22, deuxième conférence climat accueillie par le royaume chérifien après celle de 2001, n’est pas soumise à un calendrier si serré. Elle doit au contraire préciser les ­conditions de mise en œuvre de l’accord et l’inscrire dans la durée, mais la tâche n’en est pas plus facile. En 1997, le protocole de Kyoto – première expérience de réduction des émissions, qui fixait aux pays développés des objectifs chiffrés – laissait entrevoir de réelles avancées dans la lutte contre le réchauffement. L’Histoire retient aujourd’hui le retrait en 2005 des Etats-Unis, jugeant que Kyoto entravait la bonne marche de son économie et que ses effets sur les émissions du monde industriel sont limités.