mercredi 26 novembre 2014

Ferguson : des milliers d'Américains disent leur colère dans les rues du pays

Manifestation demandant que "justice soit rendue à Mike Brown".

L'onde de choc consécutive à l'annonce de la décision de justice de ne pas poursuivre le policier responsable de la mort d'un jeune Noir américain à Ferguson a continué à se propager, mardi 25 novembre.

Des manifestations contre ce que beaucoup considèrent comme un déni de justice ont été organisées dans près d'une centaine de villes américaines dans la soirée. La chaîne CNN a dénombré 37 Etats dans lesquels des manifestations étaient organisées, tandis qu'à Ferguson le dispositif militaire a été renforcé pour éviter que la situation ne dégénère à nouveau. Dans cette petite banlieue de St. Louis qui compte 21 000 habitants, 2 200 militaires de la Garde nationale étaient déployés.
Ailleurs, les manifestations sont restées pacifiques, comme à Boston, devant Wall Street, à Washington ou encore à Atlanta où la police a toutefois été mobilisée et cinq personnes arrêtées.

vendredi 21 novembre 2014

La FAO et l’OMS exhortent les Etats à combattre la malnutrition


Des familles avec des enfants souffrant de malnutrition attendent de recevoir des traitements, au Soudan du Sud en juillet 2014.

« Notre responsabilité est de transformer nos engagements en des résultats concrets » : en ouvrant, mercredi 19 novembre, la deuxième Conférence internationale sur la nutrition – en présence des représentants de 172 pays, dont plus d’une centaine de ministres de la santé et de l’agriculture, ainsi que de nombreuses ONG et entreprises privées –, José Graziano da Silva, directeur général de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a exhorté les Etats à redoubler leurs efforts et se donner les moyens de mettre fin à la malnutrition, sous toutes ses formes.

Malgré les progrès réalisés sur le front de la faim depuis la première conférence de 1992, plus de 800 millions de personnes dans le monde (une personne sur neuf) souffrent encore aujourd’hui de sous-alimentation. Dans le même temps, l’obésité n’a cessé de progresser« Ce phénomène que nous n’avions pas anticipé il y a 22 ans, touche plus de 500 millions d’adultes et de 42 millions d’enfants, dans les pays développés comme en développement », a souligné José Graziano da Silva.
« La quantité et la qualité des aliments, la faim et la malnutrition, sont les deux revers d’une même médaille », a insisté Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), co-organisatrice avec la FAO de cette conférence. Aujourd’hui, plus de 2 milliards de personnes souffrent de carence en micro-éléments (vitamine A, iode, fer, zinc notamment). La malnutrition chronique, qui entraîne des retards de croissance, touche encore 161 millions d’enfants de moins de cinq ans, tandis que la malnutrition aiguë, cause de dépérissement, en affecte 51 millions.

Un demi-siècle de conflit à Jérusalem expliqué en cinq minutes


Le 18 novembre, l'attaque d'une synagogue fait sept morts, dont les deux assaillants palestiniens. Dans le mois qui précède, trois personnes sont écrasées par des véhicules conduits par des extrémistes palestiniens. En juillet, c'est un adolescent palestinien qui se fait assassiner dans le quartier de Chouafat… Depuis cet été, les épisodes sanglants se multiplient à Jérusalem et les symboles religieux, particulièrement l'esplanade des Mosquées, cristallisent les tensions. Pourtant, au-delà d'un conflit entre confessions, la lutte pour Jérusalem est avant tout une bataille pour un territoire, dont le découpage est devenu extrêmement complexe au fil des années. 

mardi 18 novembre 2014

Massacre dans une synagogue à Jérusalem


Devant la synagogue de Jérusalem attaquée par deux assaillants possiblement palestiniens mardi 18 novembre.

Une synagogue, à l’heure de la prière du matin. Un quartier ultraorthodoxe, parmi les plus célèbres d’Israël. La volonté de tuer le maximum de Juifs, à la hache, à coups de feu. L’attaque terroriste conduite à Jérusalem, mardi 18 novembre, dans la communauté de Har Nof par deux Palestiniens, qui a fait au moins quatre morts et plusieurs blessés, marque un tournant dans le cycle de violences ininterrompu depuis le début du mois de juillet.

dimanche 16 novembre 2014

Washington confirme l'exécution de l'otage américain Peter Kassig par l'EI

Peter Kassig travaillant pour son ONG SERA à la frontière syrienne entre la fin 2012 et l'automne 2013. Cette photo a été rendue publique par sa famille le 4 octobre.

La Maison blanche a confirmé dimanche 16 novembre l'exécution de l'otage américain Peter Kassig par l'Etat islamique, revendiquée en début de journée par l'organisation djihadiste dans une vidéo. Le président américain Barack Obama a qualifié dans un communiqué cet assassinat de « mal absolu mené par un groupe terroriste que le monde considère, à juste titre, comme inhumain ».

Peter Kassig, un travailleur humanitaire américain de 26 ans originaire d'Indianapolis, avait été capturé le 1er octobre à un point de passage de l'est de la Syrie, dans la province de Deir ez-Zor alors qu'il livrait du matériel médical, selon ses proches. Les médias n'avaient pas mentionné sa capture jusqu'à ce qu'il apparaisse à la fin d'une vidéo de l'EI montrant la décapitation de l'humanitaire britannique Alan Henning, le 3 octobre. Les djihadistes menaçaient de le tuer à son tour, en représailles aux frappes aériennes menées par les Etats-Unis en Syrie et en Irak.
Le groupe Etat islamique, qui a revendiqué depuis le mois d'août l'exécution de quatre otages occidentaux, a diffusé dimanche sur l'organe médiatique de groupes djihadistes Al-Furqan une vidéo montrant un homme masqué vêtu de noir, une tête tranchée à ses pieds, affirmant qu'il s'agissait de lui.

mardi 11 novembre 2014

La montre « Graves » de Patek Philippe vendue pour un montant de 19 millions d'euros

Créée par Patek Philippe en 1933, et estimée avant la vente à plus de 15 millions de dollars, cette montre légendaire fut longtemps la montre la plus complexe au monde.

C'était le clou des prestigieuses enchères de novembre à Genève. La montre de poche « Graves » de Patek Philippe, a été vendue aujourd'hui par la maison Sotheby's pour un montant total de 24 millions de dollars (19 millions d'euros).

« Il s'agit d'un nouveau record mondial », a commenté le commissaire priseur, après une bataille entre plusieurs enchérisseurs. L'enchère en salle s'est arrêtée à 21,3 millions de dollars (17 millions d'euros). Une somme à laquelle l'acheteur devra ajouter les frais de commission, de l'ordre de 3 millions de dollars. L'acquéreur est un enchérisseur anonyme présent dans la salle.
« UNE ICÔNE DU XXe SIÈCLE »
Créée par Patek Philippe en 1933, et estimée avant la vente à plus de 15 millions de dollars (12 millions d'euros), cette montre légendaire est la montre la plus complexe au monde, entièrement fabriquée à la main. Ce chronographe de poche en or à répétition des minutes avec carillon Westminster avait été commandé en 1925 par un grand banquier new-yorkais.
Parmi les 24 complications du mécanisme que la montre renferme, il y a un calendrier perpétuel, des phases de la lune, un temps sidéral, une réserve de marche et les indications d'heure pour le lever et le coucher du soleil pour la ville de New York. Seules les montres fabriquées à l'aide de machines et d'ordinateurs sont parvenues à la supplanter en terme de complexité.

samedi 8 novembre 2014

Toujours des murs dans un monde sans frontières...

Vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, combien d'autres fortifications ou démarcations dénombre-t-on dans le monde ? "En 1989, il y avait environ onze murs, barrières ou clôtures dressés", aujourd'hui, on en compte une cinquantaine, selon Courrier internationalqui précise que ce chiffre correspond à 8000 kilomètres de murs bâtis en vingt-cinq ans.

L'hebdomadaire établit deux catégories principales de murs en fonction de leur origine : 
- ceux qui ont été bâtis pour "empêcher des conflits ou limiter les actes terroristes";
- ceux qui visent à "empêcher les migrants de franchir les frontières".
Dans le premier cas, il s'agit par exemple des murs qui séparent, de façon discontinue, Israël de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Leur construction n'est pas achevée. Le "plus ancien des murs", qui sépare les deux Corées, entre également dans cette catégorie, ainsi que le mur marocain, ou "mur des sables", qui coupe le Sahara occidental en deux.
Dans le second cas, on trouve le mur construit entre le Mexique et les Etats-Unis, celui bâti entre Israël et l'Egypte ou encore celui qui se trouve entre l'Inde et le Bangladesh et qui détient le record de la fortification la plus longue avec ses 3 000 kilomètres. Courrier international qualifie cette dernière séparation de "gruyère géographique", car il existe de nombreuses enclaves bangladaises à l'intérieur du territoire indien, et vice versa.

jeudi 6 novembre 2014

"7 milliards d'Autres" à Lisbonne


« 7 milliards d’Autres », une programmation électrique ! 
Projet de la Fondation GoodPlanet, soutenu par BNP Paribas depuis son 
origine, « 7 milliards d’Autres » poursuit cette année son tour du monde à la 
rencontre de ses habitants. Du 8 novembre 2014 au 8 février 2015, le Musée 
de l’Électricité de Lisbonne et la Fondation EDP lui ouvrent chaleureusement 
leurs portes.
Une première dans la capitale lusophone
Au cœur du quartier touristique de Belém, le Musée de l’Électricité, ancienne 
centrale thermoélectrique, compte parmi les plus beaux exemplaires 
de l’architecture industrielle de la première moitié du XXème siècle. Des 
événements culturels de tout genre y côtoient une exposition permanente 
retraçant les évolutions de l’énergie.
C’est dans ce lieu culturel éclectique que le projet « 7 milliards d’Autres » 
déploiera toute l’énergie de ses voix et de ses regards, des visages des 7 milliards 
d’êtres humains qui peuplent notre planète et façonnent le portrait aux contours 
ondoyants de notre humanité. 
A l’écoute du passé et tournés vers l’avenir, les « 7 milliards d’Autres » sont 
heureux d’y présenter un message de tolérance et de paix, un message 

dimanche 2 novembre 2014

GIEC : à chaque nouveau rapport, des mises en garde plus incontestables

Pour garder le cap des 2 °C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70 % entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d'ici à 2100.

Les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ont envoyé un nouveau coup de semonce aux gouvernements, dimanche 2 novembre, avec la publication de la synthèse de leur cinquième rapport sur le changement climatique. Si le document – comme son nom l'indique – n'apporte pas d'éléments nouveaux par rapport aux trois volets publiés depuis septembre 2013, il confirme la gravité de la situation et souligne la responsabilité des Etats dans la réponse qu'il est encore temps d'apporter pour écarter les risques les plus sévères liés à l'élévation des températures.

« La science a parlé. Il n'y a aucune ambiguïté sur son message. Les gouvernements doivent agir. Le temps joue contre nous », a résumé Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Sans mesures supplémentaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement pourrait atteindre 4 °C d'ici à la fin du siècle, alors que les Etats, sur les recommandations du GIEC, se sont en 2009 engagés à mettre en place des politiques qui permettent de contenir la hausse des températures à 2 °C.
Le travail du GIEC établit le socle scientifique des négociations internationales sur le climat, qui doivent reprendre au début de décembre à Lima, la capitale du Pérou, et devraient aboutir en fin d'année prochaine à Paris à la signature d'un accord mondial engageant pour la première tous les grands pays pollueurs. « Ce rapport de synthèse fournit aux décideurs une feuille de route à partir de laquelle nous espérons qu'ils trouveront le chemin vers un accord global qui permette decontenir le changement climatique, a déclaré Rajendra Pachauri, le président du GIEC. Il nous fournit les connaissances qui permettent de faire des choix éclairés et de mesurer les conséquences de l'inaction. »