
Des navires assistent l'opération de test de confinement du puits de la plate-forme Deepwater Horizon, dans le golfe du Mexique, vendredi 16 juillet.
Près de deux jours après le début d'un test crucial, BP a estimé, samedi 17 juillet, que le puits à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique résiste bien à la fermeture des valves ayant arrêté l'écoulement de brut. "Il n'y a aucun indice" que le puits "ne résiste pas", c'est-à-dire qu'il n'y a aucune trace de nouvelle fuite tout au long du puits qui s'enfonce 4 km sous la mer, a indiqué le vice-président de BP, Kent Wells, au cours d'un point de presse téléphonique.
M. Wells a toutefois souligné que les tests n'étaient pas terminés et qu'il fallait encore attendre pour être tout à fait certain que le puits puisse résister à l'augmentation de la pression et qu'on le maintienne fermé. Il n'a pas exclu que ce test crucial pour la suite des opérations se poursuive au-delà des 48 heures initialement prévues et qui s'achèvent samedi après-midi.
Si le test s'avère concluant, le puits pourra rester fermé jusqu'à ce que tout risque de fuite soit définitivement écarté en y injectant du béton à travers un puits de secours. Une opération qui pourrait être achevée début août. En revanche si une fuite est constatée, les valves seront rouvertes et le pétrole sera pompé vers des navires de surface.
Si le test s'avère concluant, le puits pourra rester fermé jusqu'à ce que tout risque de fuite soit définitivement écarté en y injectant du béton à travers un puits de secours. Une opération qui pourrait être achevée début août. En revanche si une fuite est constatée, les valves seront rouvertes et le pétrole sera pompé vers des navires de surface.
Pour les populations du littoral, durement touchées par les conséquences écologiques et économiques de la marée noire, le succès enregistré jeudi sonne enfin comme une bonne nouvelle, bien que le scepticisme reste de mise.
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