mercredi 21 juillet 2010

En Chine, l'écriture manuscrite en péril

Comment peuvent cohabiter nouvelles technologies et calligraphie traditionnelle chinoise ? Le site Aujourd’hui la Chine publie un article sur les difficultés de la jeune génération chinoise à perpétuer la tradition de l’écriture des idéogrammes.
Tout d’abord, un petit rappel sur l’écriture chinoise :
“La langue chinoise n’est pas constituée de 26 lettres comme l’alphabet latin, mais de plusieurs dizaines de milliers de caractères uniques, que les Chinois ne maîtrisent qu’au prix de plusieurs heures d’exercices par jour pendant toute leur scolarité. Mais malgré ces longues heures d’apprentissage, les caractères chinois sont si complexes que sans une pratique régulière, ils se font rapidement oublier.”
Or aujourd’hui en Chine comme ailleurs dans le monde, les plus jeunes notamment écrivent plus souvent sur un clavier que sur une feuille. Et ils se servent des technologies intégrées à leur téléphone ou à leur ordinateur pour pallier leur manque d’entraînement dans l’écriture des caractères chinois : la “romanisation phonétique du chinois”.
“Le processus est simple, explique le site. Il suffit, par exemple, de taper les sept lettres de ‘beijing’ pour se voir proposer les caractères appropriés. Plus besoin de mémoriser les 13 traits qui constituent le nom de la capitale.”
En conséquence, les autorités chinoises envisagent de contraindre les élèves à rendre leurs devoirs sous forme manuscrite pour perpétuer la tradition.

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