vendredi 21 novembre 2014

La FAO et l’OMS exhortent les Etats à combattre la malnutrition


Des familles avec des enfants souffrant de malnutrition attendent de recevoir des traitements, au Soudan du Sud en juillet 2014.

« Notre responsabilité est de transformer nos engagements en des résultats concrets » : en ouvrant, mercredi 19 novembre, la deuxième Conférence internationale sur la nutrition – en présence des représentants de 172 pays, dont plus d’une centaine de ministres de la santé et de l’agriculture, ainsi que de nombreuses ONG et entreprises privées –, José Graziano da Silva, directeur général de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a exhorté les Etats à redoubler leurs efforts et se donner les moyens de mettre fin à la malnutrition, sous toutes ses formes.

Malgré les progrès réalisés sur le front de la faim depuis la première conférence de 1992, plus de 800 millions de personnes dans le monde (une personne sur neuf) souffrent encore aujourd’hui de sous-alimentation. Dans le même temps, l’obésité n’a cessé de progresser« Ce phénomène que nous n’avions pas anticipé il y a 22 ans, touche plus de 500 millions d’adultes et de 42 millions d’enfants, dans les pays développés comme en développement », a souligné José Graziano da Silva.
« La quantité et la qualité des aliments, la faim et la malnutrition, sont les deux revers d’une même médaille », a insisté Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), co-organisatrice avec la FAO de cette conférence. Aujourd’hui, plus de 2 milliards de personnes souffrent de carence en micro-éléments (vitamine A, iode, fer, zinc notamment). La malnutrition chronique, qui entraîne des retards de croissance, touche encore 161 millions d’enfants de moins de cinq ans, tandis que la malnutrition aiguë, cause de dépérissement, en affecte 51 millions.

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