L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué, samedi 16 janvier, une « vaste attaque » menée sur plusieurs fronts dans la ville de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie. « Au moins cent trente-cinq personnes ont péri dans l’attaque de l’EI, dont au moins quatre-vingt-cinq civils et cinquante soldats syriens et combattants de milices prorégime », rapporte le directeur de l’Observatoire syrien des droits humains, Rami Abdel Rahmane. Celui-ci avait précédemment fait état de la mort de soixante-quinze combattants progouvernementaux.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a de son côté évoqué, citant des habitants, « un massacre » et le chiffre de trois cents civils tués à Al-Baghaliyeh, dans la banlieue de Deir Ezzor.
L’organisation terroriste a aussi enlevé environ quatre cents civils, dont des femmes et des enfants, à Al-Baghaliyeh et dans des secteurs alentour, qu’elle a emmenés vers des régions qu’elle contrôle, ajoute l’OSDH.
Selon l’OSDH, l’offensive a été déclenchée par un attentat-suicide à la voiture piégée dans cette ville que se disputent les forces loyalistes et les djihadistes, et dont l’EI, après l’attaque de samedi, contrôlerait environ 60 %. Le gouvernement de Damas en contrôle toujours des portions, ainsi qu’un aéroport militaire à proximité, malgré les attaques répétées de l’EI.
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