mardi 13 octobre 2015

Quatre graphiques qui démentent des idées reçues sur l’immigration

Manifestation contre la mairie de Béziers, le 19 septembre.
Manifestation contre la mairie de Béziers, le 19 septembre. PASCAL GUYOT / AFP
L’Insee a livré, mardi 13 octobre, une étude sur les flux migratoires entre 2006 et 2013. Et elle bat en brèche un grand nombre de clichés qui peuplent le débat, récurrent, sur l’immigration en France. En voici quelques-uns :


1. Non, le solde migratoire n’a pas « explosé » depuis dix ans, il a diminué


33 000
C’est le solde migratoire net en 2013 en France, soit la différence entre entrées sur le territoire (immigration) et sorties. Il est trois fois moins élevé qu’en 2006 (+112 000 personnes).
Si on regarde l’évolution, on constate une mobilité accrue : les deux chiffres des entrées et des sorties ont augmenté depuis 2006, le premier ralentissant sa progression quand le second l’accélère.

Solde migratoire de 2006 à 2013
Entrées (immigration) et sorties (expatriation) du territoire, et solde net
050100150200250300350milliers de personnesEntréesSortiesSolde20062007200820092010201120122013
2010
 Sorties: 268 000 personnes

2. Non, les immigrés ne « remplacent » pas les Français


16%


C’est la contribution de l’immigration à l’augmentation de la population : entre 2006 et 2014, la France a gagné 2,6 millions d’habitants. Sur ce total, le solde migratoire contribue à hauteur de 400 000 personnes. Ramené en pourcentage, on comptait 8,13 % d’immigrés nés à l’étranger en 2006, on en compte désormais 8,92 %. Les Français nés en France représentaient 89,07 % de la population en 2006, 88,42 % l’an dernier.
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