lundi 17 février 2014

Phénomènes climatiques extrêmes : l’œuvre du réchauffement ?

Le lac artificiel d'Almaden, près de San José (Californie), le 7 février.
Le lac artificiel d'Almaden, près de San José (Californie), le 7 février. | AP/Marcio Jose Sanchez

Vendredi 14 février, Barack Obama s'est rendu en Californie pour constater les dégâts de la sécheresse exceptionnelle qui y sévit depuis le début de l'hiver. Pour ce faire, il a dû traverser des régions tout juste remises d'une tempête polaire très inhabituelle – la deuxième en moins de deux mois. Le même jour, le Royaume-Uni se préparait à affronter une nouvelle tempête hivernale, ainsi qu'une aggravation des inondations historiques dans lesquelles le pays se débat depuis plusieurs semaines. Quant à la France, elle a été, elle aussi, frappée par ce coup de tabac, après avoir subi depuis fin décembre la submersion répétée de plusieurs villes bretonnes.

Plusieurs de ces événements s'inscrivent dans la tendance lourde du réchauffement, même si aucun ne peut isolément être attribué au changement climatique. Dans un monde plus chaud, les scientifiques prévoient une intensification de certains extrêmes météorologiques, comme l'aggravation des sécheresses dans les zones arides, l'intensification des fortes précipitations dans les régions humides ou encore la submersion plus probable des zones côtières.

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