samedi 23 novembre 2013

Accord in extremis à la conférence de Varsovie sur le climat


L'ambition est de réussir, lors du grand rendez-vous... (PHOTO MARTIN MEISSNER, ARCHIVES AP)
 L'ambition est de réussir, lors du grand rendez-vous climat prévu à Paris dans deux ans, là où Copenhague a échoué en 2009 : sceller un accord sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre (GES) suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement à 2 °C par rapport à l'ère pré-industrielle.
PHOTO MARTIN MEISSNER, ARCHIVES AP
Les négociations ont buté toute la journée sur la position intransigeante de la Chine et de l'Inde qui ont engagé un bras de fer musclé avec l'Union européenne et les Etats-Unis.
Les deux grands pays émergents ont martelé qu'ils voulaient continuer à être considérés comme des "pays en développement", et à ce titre, ne pas devoir en faire autant que les pays industrialisés contre le réchauffement.
Le négociateur chinois Su Wei s'était notamment dit "très préoccupé" par le fait que le texte propose que toutes les parties prennent des "engagements" en matière de lutte contre le changement climatique. 
Le ton est monté au point que la perspective de quitter Varsovie sans accord était devenue une réelle option.
Mais au bord du gouffre, les négociateurs des principaux pays se sont rassemblés dans un coin de la grande salle de conférence et durant plus d'une heure, ont négocié, debout et à l'oral, une formulation acceptable par tous.

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