dimanche 11 novembre 2018

Centenaire de l'Armistice: Paris se souvient

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Le 11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale prend fin avec la signature de l'Armistice. Quatre années de conflits et des millions de morts. Cent ans après, la Ville de Paris se souvient et commémore avec la volonté de transmettre et expliquer cette page d'Histoire.
TOUT SAVOIR

jeudi 25 octobre 2018

Disparition de Jamal Khashoggi : les contradictions de l'Arabie saoudite

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a disparu le 2 octobre dans le consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul. Plaidant d’abord l’ignorance, Riyad a fini par reconnaître que le journaliste avait bien été tué lors de sa visite pour une procédure administrative, puis a laissé entendre que cette opération avait pu être préméditée. Mais l’Arabie saoudite nie tout meurLtre politique : il serait le fait d’individus qui auraient dépassé le « champ de leurs responsabilités ». L’objectif : protéger à tout prix le prince héritier, Mohammed Ben Salman, qui n’aurait « pas été informé » de l’opération. Retour en images sur plus de trois semaines de récit, parfois contradictoire, de la part du royaume wahhabite.

jeudi 11 octobre 2018

Paris célèbre le centenaire de l'Armistice

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Le 11 novembre 1918,  la signature de l’Armistice acte la fin de la Première Guerre mondiale et la défaite des Allemands.  Pour célébrer ce centenaire et 
« rendre hommage à nos poilus », un programme ponctué d'événements qui s'adressent autant aux passionnés qu’aux curieux et aux rêveurs, se déroulera à Paris jusqu'à la fin de l'année.

La fin de la Première Guerre mondiale
Après quatre années de violents combats, neuf millions de morts, dont 1,4 millions de Français, ont laissé derrière eux 600 000 veuves et plus d’un million d’orphelins. Cent ans plus tard, les poilus ne sont plus parmi nous pour témoigner de cette page de notre histoire.Trouver de nouvelles formes de transmission de cette mémoire était donc un défi : les commémorations doivent demeurer des temps de recueillement et de souvenir, mais être aussi des moments de réflexion et de partage. Autour de l’inauguration, le 11 novembre, du Monument dédié aux 94 415 morts parisiens au cimetière du Père Lachaise, plusieurs événements rendront hommage à tous les acteurs et actrices de la Grande Guerre : cérémonies, balades, visites guidées, conférences, colloques, lectures musicales, expositions… émailleront ce parcours dédié à notre histoire. 

vendredi 14 septembre 2018

Les téléphones portables ne sonneront plus à l'école

Dès septembre, les téléphones portables sont interdits dans les écoles et les collèges. Une bonne manière de lutter contre le cyberharcèlement, et de permettre aux élèves de se sociabiliser et se concentrer en classe.
Les téléphones portables ne sonneront plus à l'école
Dès la rentrée 2018, les élèves ne pourront plus se servir de leur smartphone ou de tout autre objet connecté à l'école (tablette, montre connectée, etc.). Lors d'une conférence de presse organisée ce mercredi 30 août 2018, le ministre de l'Education a affirmé que cette mesure s'appliquait aux écoles et aux collèges dès le mois de septembre, conformément à la loi du 3 août 2018 qui encadre l'utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires. De plus, la question touche toutes les familles, puisque selon le baromètre du numérique, 93 % des 12-17 ans étaient équipés d'un téléphone portable en 2016 ! Et selon une enquête de la Cnil réalisée en 2017, 63% des ados de 11 à 14 ans sont inscrits sur au moins un réseau social (alors que l'âge requis est de 13 ans). Cette nouvelle mesure présente donc certains avantages, à commencer par la concentration des élèves en classe, ou encore la lutte contre le cyberharcèlement
Une modification du règlement intérieur. Concrètement, chaque établissement scolaire (ainsi que les lycées qui le souhaitent) pourra préciser, dans son règlement intérieur, la possibilité de se servir de ces appareils "pour des usages pédagogiques", ou encore pour les enfants en situation de handicap. En outre, des situations d'urgence peuvent amener un élève à demander à un adulte d'utiliser son téléphone portable. Le règlement intérieur devra également définir les modalités de confiscation et de restitution des téléphones ainsi que "les lieux" ou "des conditions" autorisés. Dans l'enceinte de l'établissement, les smartphones et autres objets connectés devront être éteints et rangés dans le cartable, ou pourquoi pas, dans des casiers prévus à cet effet. Enfin, des sanctions comme des devoirs supplémentaires, des heures de retenue, ou une confiscation de l'appareil pourront notamment être appliquées.

dimanche 1 juillet 2018

L’hommage de la Nation à Simone Veil, cinquième femme à entrer au Panthéon


A trois reprises, le cortège s’est arrêté, avant de reprendre sa route. Portés par des membres de la garde républicaine, les cercueils de Simone et Antoine Veil ont remonté, sous un soleil de plomb, la rue Soufflot en direction du Panthéon, où le couple est entré, dimanche 1er juillet.

Trois arrêts pour rendre hommage aux trois grands combats menés par Simone Veil, cinquième femme à figurer sur la liste des Grands hommes : celui pour les droits des femmes, marqué par l’adoption de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse, en 1974 ; celui pour l’Europe, dont elle a été la première femme à prendre la présidence du parlement, en 1979 ; celui pour la mémoire de la déportation, dont elle est rescapée – elle a toujours refusé, jusqu’à son décès le 5 juillet 2017, d’être uniquement présentée comme telle.

vendredi 29 juin 2018

Pourquoi le lobby des armes est-il devenu si puissant?

Le 14 février, un tireur de 19 ans a ouvert le feu dans le lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, en Floride, tuant au moins 17 personnes. Quatre mois plus tôt, le 1er octobre 2017, les Etats-Unis vivaient la plus grande tuerie de masse de leur histoire à Las Vegas : 58 personnes abattues et plus de 500 blessées. Dans la chambre d’hôtel du tueur ont été retrouvées 23 armes à feu, dont des fusils d’assaut. Comme à chaque fois, des voix s’élèvent pour la régulation des armes. Comme à chaque fois, ces appels restent lettre morte. Pourquoi ? C’est principalement à cause de la NRA, la National Rifle Association, qui, depuis plus de quinze ans, est parvenue à empêcher une plus stricte régulation des armes. Mais comment fait-elle ?

lundi 4 juin 2018

Emotion à Gaza à la suite de la mort d’une infirmière, tuée par l’armée israélienne


Razan al-Najjar, uma paramédica de 21 anos palestiniana, era uma presença constante nos protestos em Gaza, junto à fronteira com Israel. Foi assassinada a tiro Foto D.R.
Razan Al-Najjar était infirmière. Agée de 21 ans, elle faisait partie des volontaires qui, au péril de leur vie, interviennent dans la bordure frontalière, soit quelques centaines de mètres près de la clôture séparant la bande de Gaza d’Israël. C’est là qu’elle a été tuée, le 1er juin, par un sniper israélien, à l’est de Khan Younès. Une centaine d’autres personnes ont été blessées, lors de ce nouveau rassemblement de la « marche du grand retour », entamée le 30 mars, dont le bilan, en termes de victimes, s’élève à ce jour à près de 120 morts et plus de 3 500 blessés par balle.
Les funérailles de Razan Al-Najjar ont attiré plusieurs milliers de personnes, samedi 2 juin, dont de très nombreux collègues de la défunte. Sa veste de sauveteuse, imbibée de sang séché, a été mise en évidence. Des dessins, des montages photo, des extraits d’interviews avec elle ont été massivement diffusés sur les réseaux sociaux. L’armée israélienne a assuré une nouvelle fois qu’elle ferait la lumière sur les circonstances de sa mort. « Dans les cas où il existe des allégations qu’un civil a été tué par les tirs des forces armées, nous enquêtons de façon approfondie et c’est ce que nous ferons », a-t-il été précisé.
Funeral de Razan Al-Najjar, no sábado, em Khan Younis, sul da Faixa de Gaza Foto Majdi Fathi / Getty Images