lundi 4 juin 2018

Emotion à Gaza à la suite de la mort d’une infirmière, tuée par l’armée israélienne


Razan al-Najjar, uma paramédica de 21 anos palestiniana, era uma presença constante nos protestos em Gaza, junto à fronteira com Israel. Foi assassinada a tiro Foto D.R.
Razan Al-Najjar était infirmière. Agée de 21 ans, elle faisait partie des volontaires qui, au péril de leur vie, interviennent dans la bordure frontalière, soit quelques centaines de mètres près de la clôture séparant la bande de Gaza d’Israël. C’est là qu’elle a été tuée, le 1er juin, par un sniper israélien, à l’est de Khan Younès. Une centaine d’autres personnes ont été blessées, lors de ce nouveau rassemblement de la « marche du grand retour », entamée le 30 mars, dont le bilan, en termes de victimes, s’élève à ce jour à près de 120 morts et plus de 3 500 blessés par balle.
Les funérailles de Razan Al-Najjar ont attiré plusieurs milliers de personnes, samedi 2 juin, dont de très nombreux collègues de la défunte. Sa veste de sauveteuse, imbibée de sang séché, a été mise en évidence. Des dessins, des montages photo, des extraits d’interviews avec elle ont été massivement diffusés sur les réseaux sociaux. L’armée israélienne a assuré une nouvelle fois qu’elle ferait la lumière sur les circonstances de sa mort. « Dans les cas où il existe des allégations qu’un civil a été tué par les tirs des forces armées, nous enquêtons de façon approfondie et c’est ce que nous ferons », a-t-il été précisé.
Funeral de Razan Al-Najjar, no sábado, em Khan Younis, sul da Faixa de Gaza Foto Majdi Fathi / Getty Images

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