mercredi 17 février 2010

TOUTANKHAMON, la légende du pharaon continue...

Pourquoi est-il mort à l'âge de 19 ans?
Une étude américaine prétend avoir trouvé les causes tant recherchées de la mort, à 19 ans, du légendaire pharaon Toutankhamon. Grâce à des tests d'ADN, les scientifiques ont également levé une partie du voile sur sa filiation. Mort vers 1300 avant notre ère, Toutankhamon aurait succombé au paludisme combiné à une maladie osseuse, la maladie de Kohler. Les égyptologues ont abondamment spéculé sur l'hypothèse de maladies héréditaires dans la famille royale de la XVIIIe dynastie aussi bien que sur la cause de sa mort après neuf ans sur le trône, explique Zahi Hawass, responsable des antiquités égyptiennes au Musée du Caire, et principal auteur de cette étude. Les chercheurs se sont appuyés sur plusieurs méthodes, dont la radiologie et l'analyse d'ADN pour cette recherche effectuée sur seize momies dont onze, y compris celle de Toutankhamon, étaient apparemment membres de la famille royale. Ces recherches ont permis d'identifier le père du pharaon comme étant Akhenaton, époux de la reine Néfertiti. Les deux momies partagent plusieurs caractéristiques morphologiques uniques et ont le même groupe sanguin. Les auteurs de cette recherche ont aussi déterminé que la mère du jeune pharaon serait la momie KV35YL dont le nom reste inconnu. Ils ont aussi identifié sa grand-mère, la reine Tye, mère d'Akhenaton.
Les analyses d'ADN ont également mis en évidence la présence de trois gènes liés au parasite Plasmodium falciparum, responsable du paludisme chez quatre des momies étudiées, dont celle de Toutankhamon.
Toutankhamon et ses ancêtres étaient peu connus jusqu'à la découverte en 1922 dans la vallée des Rois par le
Britannique Howard Carter de sa tombe intacte avec un fabuleux trésor, dont son masque mortuaire en or massif. Cette étude paraît ouvrir la voie à une nouvelle approche de recherche en généalogie moléculaire et paléogénomique des pathogènes de la période pharaonique, jugent ces chercheurs.
Dans un éditorial accompagnant l'étude, le Dr
Howard Markel, de l'Université du Michigan (Nord), estime que cette recherche soulève des questions éthiques comme le fait de savoir si des personnages historiques ont le même droit au respect de leur vie privée après leur mort que des citoyens ordinaires.

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