Affrontements en marge des funérailles de Laith Khaldi, 16 ans, touché mortellement par une balle de l’armée israélienne, vendredi. JAAFAR ASHTIYEH / AFP
Des échauffourées entre Palestiniens et armée et colons israéliens secouaient samedi 1er août la Cisjordanie occupée au lendemain d’une journée meurtrière marquée par la mort de trois jeunes Palestiniens, dont un bébé brûlé vif par des extrémistes juifs.
Les funérailles d’une des trois victimes, Laith Khaldi, 16 ans, touché mortellement par une balle de l’armée israélienne, ont dégénéré samedi après-midi. Des dizaines de jeunes du camp de Jalazoun, en bordure de Ramallah, ont jeté des pierres sur des soldats qui répliquaient à coups de grenades lacrymogènes et assourdissantes et de tirs de balles de caoutchouc. Le calme était cependant revenu à Jérusalem, écrasée sous un soleil de plomb, après une nuit émaillée de heurts qui ont fait une dizaine de blessés palestiniens.
Ce nouveau cycle de violences a débuté vendredi à l’aube, lorsque des hommes masqués ont lancé des cocktails Molotov par la fenêtre de la maison de la famille Dawabshah, dans un village palestinien du nord de la Cisjordanie occupée. Ali, 18 mois, est mort brûlé vif. Ses deux parents, Saad et Riham, et son frère, Ahmed, quatre ans, sont entre la vie et la mort. Saad Dawabshah, brûlé au troisième degré sur 90 % du corps, est dans « un état critique », a indiqué l’hôpital israélien de Beer-Sheva. Son épouse et son fils sont « dans un état très grave et leurs vies sont en danger », selon l’hôpital Tel Hashomer de Tel-Aviv.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire