Lors d'une manifestation de soutien à Kenji Goto, à Tokyo. | REUTERS/Toru Hanai
A l'indignation internationale, après l'exécution du journaliste japonais revendiquée, samedi 31 janvier, par l'Etat islamique, s'ajoute l'unanimité des éloges sur ses qualités humaines. Kenji Goto, 47 ans, n'était « pas un journaliste typique, ni un Japonais typique », écrivait le 27 janvier Henry Tricks sur le blog du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), alors qu'il était encore détenu par les djihadistes.
« Son courage et son dévouement à rapporter des histoires humaines des pires zones de conflit le placeraient au sommet de sa profession n'importe où dans le monde. C'est ce courage qui l'a amené en Syrie l'an dernier, où il a été pris en otage », explique M. Tricks, qui a connu le journaliste en 2010 à Tokyo.
Né en 1967, Kenji Goto avait lancé en 1996 à Tokyo une société de production, Independent Press, laquelle fournit des reportages sur le Moyen-Orient aux chaînes de télévision japonaises. Que ce soit dans la zone touchée par le tsunami, en Sierra Leone ou en Syrie, il rapportait les histoires des plus vulnérables, notamment des enfants et des plus pauvres.
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