Un chaton sur un morceau de mur à Gaza (MOHAMMED ABED / AFP).
Impossible d'échapper au dernier graffiti de Banksy, un petit chaton blanc tagué sur un mur en ruine à Gaza. L'image a fait le tour du monde.
Sept mois après l'opération militaire israélienne, en juillet et en août 2014, qui a fait plus de deux mille morts, l'artiste de rue britannique s'est rendu sur place, avec ses propres bombes, pour tenter d'attirer le regard sur la destruction de Gaza.
L'image parfois laisse perplexe. « Un chaton, mais pourquoi ? Qu'est-ce que ça signifie ? » lui demande ainsi un vieil homme. « Je voulais mettre en lumière la destruction de Gaza en publiant des photos sur mon site. Mais sur Internet, les gens ne regardent que les images de chatons », lui répond l'artiste.
Force est de reconnaître que le défi que s'était lancé Banksy est gagné. En quelques heures, l'un des street artists les plus en vue aujourd'hui a réussi à transporter le public dans ce territoire en ruines avec trois nouvelles œuvres.
« Gaza est décrite comme la plus grande prison à ciel ouvert du monde, car personne ne peut y entrer ni en sortir. Mais n'est-ce pas un peu injuste pour les prisons , qui elles n'ont pas de coupures d'eau et d'électricité quotidiennes », note, avec ironie, Banksy sur son site.
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