Depuis le week-end des 27 et 28 septembre, la « révolte des parapluies » a vu descendre dans les rues de Hongkong des dizaines de milliers de manifestants. Dimanche, les forces de l'ordre ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser étudiants et militants, qui réclament davantage de démocratie et la modification du mode de scrutin censé désigner le chef de l'exécutif local. Des débordements auxquels l'ancienne colonie britannique, sous tutelle chinoise depuis 1997, n'était pas habituée.
- L'origine du mouvement
Les manifestants s'insurgent principalement contre un nouveau mode de scrutin pour désigner le dirigeant du territoire. Annoncé fin août, il prévoit pour 2017 l'élection au suffrage universel du nouveau chef de l'exécutif hongkongais parmi deux ou trois candidats triés sur le volet par un comité de 1 200 grands électeurs.
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