Le président de la République, François Hollande, a confirmé, quelques heures après la diffusion d'une vidéo émanant du groupe djihadiste algérien Jund Al-Khilafah, qu'Hervé Gourdel, l'otage français enlevé dans une zone montagneuse de Kabylie, avait été assassiné.
Les djihadistes de l'État islamique (EI) ont fait leur première victime française. Hervé Pierre Gourdel, un Niçois de 55 ans, a été décapité par les "Soldats du califat", un groupe islamiste algérien ayant fait allégeance à l'EI il y a à peine une semaine. Dans une vidéo intitulée "Message de sang pour le gouvernement français", les islamistes reproduisent le même modus operandi morbide que l'organisation État islamique dont ils se réclament.
Hervé Gourdel a été « assassiné lâchement, cruellement, honteusement », a dit M. Hollande, à New York, affirmant que l'engagement militaire de la France contre les islamistes se poursuivrait et qu'aucune négociation n'était possible.
L'enquête ouverte par le parquet de Paris après l'enlèvement d'Hervé Gourdel porte désormais sur des faits d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste. Par ailleurs, le président français a indiqué, dans la soirée, que l'Algérie continuerait à mobiliser « toutes les forces possibles » pour retrouver les personnes responsables de la mort de l'otage.
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