La fermeture autoritaire du groupe audiovisuel public grec ERT par le gouvernement a provoqué une onde de choc mercredi en Grèce, et menaçait de déboucher sur une crise politique entre les partis de la coalition, les syndicats ayant appelé à une grève générale jeudi.
En fermant en quelques heures les écrans des cinq chaînes de télévision publiques et toutes les radios du groupe, le premier ministre Antonis Samaras, qui rend des comptes cette semaine à la troïka des créanciers internationaux du pays, a sans doute voulu montrer sa détermination à s'attaquer aux "vaches sacrées"du service public, expression péjorative utilisée par le porte-parole du gouvernement.
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