Trois magistrates, Carmen D'Elia, Orsola De Cristofaro et Giulia Turri, ont condamné, lundi 24 juin, Silvio Berlusconi à 7 ans de prison et à l'interdiction à vie d’exercice de charges publiques dans le procès Rubygate, où il était accusé, depuis avril 2011, d'abus de pouvoir et prostitution de mineure. Elles ont alourdi la peine réclamée par la procureure Ilda Boccassini, d'une année supplémentaire.
Même si elle ne s'est pas achevée lundi, la trajectoire politique de Silvio Berlusconi, déjà condamné la semaine dernière à 5 ans de prison pour fraude fiscale, a subi un nouveau coup d'arrêt. Des condamnations, il en a connu beaucoup sans qu'aucune d'elles ne soient définitives: la prescription des délits, leur dépénalisation, l'ont toujours sauvé d'une sentence définitive. La complexité des faits (corruption, fraude fiscale) lui ont épargné un jugement politique trop sévère de la part des Italiens. Sa puissance médiatique lui a permis de se présenter en "Chevalier blanc injustement accusé par des juges rouges " et de convaincre une partie de la population qu'il était innocent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire