Le fondateur de WikiLeaks n'a finalement pas été libéré sous caution, ce mardi, une semaine après son incarcération dans l'attente de son extradition en Suède pour des accusations d'agressions sexuelles. Les procureurs suédois ont fait appel de cette décision favorable de la justice anglaise et Julian Assange passera au moins 48 heures de plus en prison.
En prison depuis mardi dernier et sa reddition à Scotland Yards, le fondateur était soumis à un traitement très dur selon son avocat Mark Stephens. «Il est à l'isolement. Il n'a pas accès aux journaux, à la télévision ou à d'autres médias. Il ne reçoit aucun courrier, il fait l'objet de la plus mesquine des formes de censure», avait déclaré ce dernier sur Sky News. L’avocat avait aussi démenti l’ombre du hacker-journaliste derrière les cyber-attaques qui ciblent aujourd’hui certains adversaires de WikiLeaks. «Quand j'ai parlé à Julian des attaques informatiques (...) il a dit 'Ecoute, j'ai été la cible d'attaques informatiques. Je crois en la liberté d'expression, je n'aime pas la censure et c'est ce que sont bien sûr ces attaques'», a soutenu l’homme de loi.
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