C’est une opération inédite en France. L’évacuation des 6 400 migrants de la « jungle » de Calais (Pas-de-Calais), qui doit commencer lundi 24 octobre à l’aube, équivaut au démantèlement d’une véritable petite ville. L’Etat s’est donné une semaine pour y parvenir.
Lundi matin, les premiers autocars devraient quitter Calais tous les quarts d’heure à partir de 8 heures, afin que plus de 2 400 personnes quittent le bidonville dès le premier jour. La noria des bus ne s’arrêtera que le soir avec le départ du soixantième véhicule. Au fil de la semaine, les 6 400 exilés qui campaient aux portes de l’Angleterre seront répartis dans toutes les régions de France, hors la Corse.
Loué pour l’occasion, un hangar de 3 000 mètres carrés situé à 300 mètres de la jungle sera au cœur du dispositif. A l’entrée, « les migrants seront séparés en quatre files : les hommes seuls majeurs, les mineurs isolés, les familles et les personnes vulnérables », rappelle la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, à la tête des opérations.
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