A Bagdad, rassemblement le 5 juillet en hommage aux victimes de l’attentat perpétré deux jours plus tôt. Hadi Mizban / AP
Les musulmans du monde entier célèbrent, mercredi 6 juillet, l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois du ramadan. Cette année, la fête aura un goût amer dans plusieurs pays durement touchés par les attentats perpétrés la dernière semaine du mois sacré pour les musulmans.
A Istanbul, Dacca, Bagdad ou Médine, en l’espace de quelques jours, des centaines de personnes sont mortes dans des attaques derrière lesquelles plane l’ombre du groupe Etat islamique (EI), même si l’organisation terroriste ne les a pas toutes revendiquées. L’EI avait prévenu cette année qu’elle profiterait de cette période de recueillement pour frapper sans relâche. Son but, comme le rappelle l’historien et blogueur invité du Monde Jean-Pierre Filiu, étant« d’imposer aux musulmans sa vision totalitaire d’un ramadan de sang, alors que le mois de jeûne est marqué dans l’islam par la solidarité et la piété ».
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