Dans la « vraie vie », Dory est un poisson-chirurgien, une espèce tropicale menacée. Les experts craignent que la forte demande des animaleries liée au succès du film ne vienne aggraver le problème. PIXAR/DISNEY VIA AP
Il y a eu les chouettes, après Harry Potter. Fascinantes à l’écran, pas si faciles à vivre au quotidien, puisque ces animaux demandent beaucoup de soins et peuvent vivre jusqu’à vingt ans. Résultat : des dizaines de chouettes ont été abandonnées dans la campagne anglaise, et la plupart, nées en captivité, en sont mortes.
Il y a eu les tortues, après Tortue Ninja. Mais, comme les chouettes, les tortues vivent longtemps et réclament de l’attention. Selon l’organisme American Tortoise Rescue, 90 % des tortues achetées après chaque film Tortue Ninja ont fini par mourir, tuées délibérément par leurs propriétaires ou abandonnées dans la nature.
Il y a eu, enfin, Le Monde de Nemo et son héros si mignon, un petit poisson clown séparé de son père par un plongeur au large de Sydney. Lors de la sortie du film, en 2003, la demande de poissons-clowns avait fortement augmenté dans les animaleries en Angleterre et aux Etats-Unis, de 30 à 40 % selon les estimations. On raconte aussi que certains enfants ont voulu, comme dans le film, rendre « leur » Nemo à la mer en le mettant dans la cuvette des toilettes…
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