Bouteilles, sacs et bouchons en plastique, cotons-tiges… : les plastiques sont « les premiers prédateurs des océans », affirme mardi l’association Surfrider, qui publie un rapport détaillant la pollution sur cinq sites français et espagnols, situés en Bretagne et au Pays basque. Avec l’aide de centaines de bénévoles, l’ONG a mené en 2015 ce premier recensement des déchets qui polluent plages, littoraux, océans et fonds marins, dans le cadre d’une initiative visant à collecter et à analyser des données à l’échelle européenne.
Outre des morceaux de plastique, les bénévoles ont ramassé sur ces différents sites des cordages et filets, des mégots, des emballages alimentaires, des couvercles et bouchons, des bouteilles en verre et en plastique, des emballages de confiserie, des sacs plastique, des « déchets sanitaires » (couches, etc.)… Pour chaque site, Surfrider a dressé une liste des dix principaux déchets collectés.
« A ce stade, il s’agit de premières indications qui nous donnent un aperçu des statistiques européennes », souligne M. Asenjo. « De la Bretagne au Pays basque, les déchets plastiques humains sont clairement les premiers prédateurs de l’océan », ajoute-t-il. Car, à la différence du bois ou du carton, « les matières plastique mettent plusieurs centaines d’années avant de disparaître ». « Et quand elles ne sont pas sous nos pieds à la plage, elles sont ingurgitées par les animaux marins qui s’en étouffent, sans parler des substances toxiques qu’elles déversent et dans lesquelles nous nous baignons ou de leur possible intégration au sein de la chaîne alimentaire », ajoute-t-il.
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