Une partie du grillage de la passerelle des Arts à Paris, où prolifèrent les « cadenas d'amour » que les touristes accrochent par milliers, s'est effondré dimanche 8 juin, dans l'après-midi, entraînant l'évacuation du pont.
Le pont des Arts ou passerelle des Arts, qui enjambe la Seine au niveau du Louvre et offre une des plus jolies vues de Paris, est connu du monde entier pour sesmilliers de « cadenas d'amour » que les couples viennent fixer le long du parapet pour sceller leur union, avant de jeter la clé dans la Seine.
Ce phénomène polémique fait aujourd'hui partie des attractions touristiques de la « ville lumière ». Il inquiète la mairie qui cherche « des alternatives à la fois artistiques, solidaires et écologiques » à cet engouement qui pose des« problèmes de sécurité et d'esthétique ». Une pétition a été lancée en mars par deux Américaines amoureuses de Paris pour demander à la mairie d'enlever les cadenas. Elles estiment que cette coutume porte atteinte à la sécurité et à la qualité de vie des habitants.
Après s'être manifestée sur tous les continents, en Allemagne, en Russie et jusqu'en Chine, et surtout en Italie, la pratique des « cadenas d'amour » apportés par les couples voulant sceller leur union a atteint le pont des Arts en 2008. Limitée jusqu'en 2010, cette coutume a abouti à la couverture in extenso des 150 mètres de parapet. Elle s'est ensuite propagée aux autres ponts parisiens. Le pont de l'Archevêché, les passerelles Simone-de-Beauvoir, Léopold-Sedar-Senghor ou celle du canal Saint-Martin sont maintenant ornés de milliers de verrous. Une quarantaine de cadenas ont aussi été signalés récemment au sommet de la Tour Eiffel.
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