mercredi 28 mai 2014

Des organisations lycéennes et étudiantes veulent manifester contre le FN

De jeunes femmes crient des slogans anti-Le Pen, en avril 2002 à Caen.
De jeunes femmes crient des slogans anti-Le Pen, en avril 2002 à Caen. | AFP/MYCHELE DANIAU

Douze ans après le 21 avril 2002, où des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour protester contre la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l'élection présidentielle, les scores élevés obtenus par les listes du Front national dimanche 25 mai aux élections européennes n'ont donné lieu à aucune manifestation d'ampleur.

L' Union nationale des étudiants de France (UNEF) et l'Union nationale lycéenne (UNL), deux organisations classées à gauche, ont toutefois lancé, mardi 27 mai, un appel à manifester jeudi 29 mai à 14 heures, dans toutes les principales villes de France et place de la Bastille à Paris« Le Front national à 25 %, ce n'est pas notre France ! », lancent-elles. 

mercredi 14 mai 2014

Nigeria : 5 questions sur l’enlèvement de plus de 200 lycéennes

Au Nigeria, 223 lycéennes sont retenues depuis le 14 avril par les islamistes armés du groupe Boko Haram, qui ont revendiqué l'enlèvement lundi 5 mai. Sur les 276 filles kidnappées dans le dortoir de leur école à Chibok, dans le nord-est du pays, seules 53 ont pu retrouvrer la liberté en s'enfuyant. Après avoir affirmé dans un premier temps que les jeunes filles seraient« vendues comme esclaves », le chef du groupe islamiste armé, Aboubakar Shekau, a annoncé lundi 12 mai dans une vidéo les avoir converties à l'islam.


Boko Haram diffuse une nouvelle vidéo montrant... por lemondefr

Des hommes armés, vêtus de treillis militaires, ont pris d'assaut, le 14 avril au soir, l'internat du lycée de la ville de Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est du pays), mettant le feu à plusieurs bâtiments avant de tuer un policier et un soldat et de pénétrer dans l'établissement. Ils se sont fait passer pour des soldats venus sécuriser l'école, avant d'obliger les lycéennes à en sortir. Ils les ont fait monter dans des camions puis se sont enfoncés dans la forêt de Sambisa, connue pour abriter des camps fortifiés de Boko Haram. Un rapport d'Amnesty International affirme que l'armée nigériane avait été informée de l'imminence d'une attaque de Boko Haram contre le lycée de Chibok le 14 avril, mais n'avait pas réagi faute de moyens.
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mardi 13 mai 2014

La fonte de glaciers de l'Ouest de l'Antarctique « a atteint un point de non-retour »

Le glacier Thwaites fait partie des grands glaciers de l'Ouest de l'Antarctique menacés, qui contiennent assez d'eau pour faire monter les océans d'un mètre et dont la fonte s'accélère.

La fonte des grands glaciers de l'Ouest de l'Antarctique, qui contiennent assez d'eau pour faire monter les océans d'au moins un mètre, s'accélère sous l'effet du réchauffement climatique et paraît irréversible, selon les conclusions de deux études séparées publiées lundi 12 mai. La première s'appuie sur de nombreuses données incorporant quarante années d'observations, qui indiquent que le recul des plus grands glaciers de la mer d'Amundsen, dans l'Antarctique de l'ouest, « a atteint un point de non-retour », explique Eric Rignot, un glaciologue de l'université de Californie à Irvine et de la NASA, principal auteur de cette recherche à paraître dans la revue Geophysical Research LettersLa fonte des six plus grands glaciers de cette région, Pine Island, Thwaites, Haynes, Smith, Pope et Kohler, contribue déjà de façon importante à la montée des océans, lâchant presque autant de glace annuellement dans l'océan que toute la banquise du Groenland. Ils contiennent suffisamment d'eau pour faire grimper le niveau des océans de 1,2 mètre et fondent plus vite que ne le prévoyaient la plupart des scientifiques.

Alerte sur l'usage intensif du portable

Une étude pointe le risque accru de tumeurs cérébrales pour les utilisateurs intensifs du portable, c'est-à-dire ceux qui passent une demi-heure par jour au téléphone.

L'usage intensif des téléphones portables pourrait favoriser la survenue de tumeurs cérébrales bénignes ou malignes. Une étude publiée dans la revueOccupational and Environmental Medicine vendredi 9 mai et réalisée par des chercheurs français établit l'existence d'un lien chez les utilisateurs intensifs.

Gaëlle Coureau (Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement, université de Bordeaux) et ses collègues ont mené une enquête épidémiologique dans quatre départements – Calvados, Gironde, Hérault et Manche – pour examiner le rôle des facteurs liés à l'environnement et au travail dans la survenue de tumeurs primitives du système nerveux central (SNC) chez l'adulte.
Ils ont utilisé les données de 447 personnes atteintes de tumeurs bénignes ou malignes du SNC (253 gliomes et 194 méningiomes), diagnostiquées entre juin 2004 et mai 2006. Ces données ont été croisées avec celles d'un effectif deux fois plus important de sujets pris au hasard dans la population.
Il n'y a pas de différence statistiquement significative entre utilisateurs et non-utilisateurs de mobile. En revanche, une association positive avec le développement de gliomes ou de méningiomes a été identifiée chez les personnes ayant téléphoné au moins 896 heures au cours de leur vie ainsi que, pour les gliomes uniquement, chez celles ayant accumulé plus de 18 360 communications.