Les négociations autour de la restructuration de la dette grecque ont largement éclipsé les difficultés d'un autre pays du sud de l'Europe, le Portugal. Pourtant, les manifestations contre le plan d'austérité auquel il est soumis continuent. Jeudi 2 février, les transports publics urbains étaient paralysés pour la troisième fois depuis le mois de novembre.
Syndicats et travailleurs protestent contre la suppression d'emplois publics et la baisse des salaires imposées par le gouvernement portugais dans le cadre de la restructuration des entreprises nationales de transports – secteur dont la dette accumulée s'élevait fin 2010 à près de 17 milliards d'euros, soit près de 10 % du PIB national.
De plus, ce plan d'austérité prévoit une ambitieuse réforme du marché du travail, qui supprime entre autres quatre jours fériés et trois jours de congés payés, et assouplit les horaires de travail. S'ajoute à cela une hausse des impôts et une baisse du salaire minimum.
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