Selon les statistiques, la loi interdisant de se dissimuler le visage concerne quelque 2000 femmes musulmanes en France. Elles sont donc obligées d’enlever leur niqab ou burqa dans les rues, les transports en commun, les administrations, les écoles, les tribunaux ou les hôpitaux. Elles n’ont pas non plus le droit de se présenter voilées dans les commerces, les restaurants, les cinémas, les théâtres ou les parcs.
Le port de voile islamique intégral est autorisé en revanche dans des lieux de culte, à leur proximité et évidemment à la maison. En voiture, considérée comme un lieu privé, le niqab est permis, sauf au volant.
Le port de voile islamique intégral est autorisé en revanche dans des lieux de culte, à leur proximité et évidemment à la maison. En voiture, considérée comme un lieu privé, le niqab est permis, sauf au volant.
Les femmes qui violeront la loi risquent une amende de 150 euros. Les époux qui forceraient leurs femmes à se voiler peuvent être punis d’un an de prison et de 30 000 euros d’amende.
Cette loi controversée est l'objet de vives critiques d'une partie de la communauté musulmane, de certaines personnalités politiques, ainsi que des syndicats de police qui dénoncent une loi "inapplicable".
Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a assuré que la loi "sera respectée", même si son application est difficile. "La police et la gendarmerie sont là pour appliquer la loi et elles appliqueront la loi", a-t-il déclaré.
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