A trois reprises, le cortège s’est arrêté, avant de reprendre sa route. Portés par des membres de la garde républicaine, les cercueils de Simone et Antoine Veil ont remonté, sous un soleil de plomb, la rue Soufflot en direction du Panthéon, où le couple est entré, dimanche 1er juillet.
Trois arrêts pour rendre hommage aux trois grands combats menés par Simone Veil, cinquième femme à figurer sur la liste des Grands hommes : celui pour les droits des femmes, marqué par l’adoption de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse, en 1974 ; celui pour l’Europe, dont elle a été la première femme à prendre la présidence du parlement, en 1979 ; celui pour la mémoire de la déportation, dont elle est rescapée – elle a toujours refusé, jusqu’à son décès le 5 juillet 2017, d’être uniquement présentée comme telle.