Photo tirée du film "Seul sur Mars", de Ridley Scott, avec Matt Damon, qui sortira en France le 21 octobre. 20th Century Fox via AP
« Si j’avais gagné un dollar à chaque fois que j’ai écrit qu’on avait trouvé de l’eau sur Mars… » Ce tweet d’Alexandra Witze, correspondante du journal scientifique Nature, résume l’attitude ambivalente que peut engendrer la politique de communication de la NASA autour de la Planète rouge. Ce message a été lancé sur les réseaux sociaux, lundi 28 septembre 2015, alors même que l’agence américaine entamait une conférence de presse présentant la détection de probables coulées de saumures sur les pentes martiennes, qu’elle avait annoncée comme « une découverte scientifique majeure ».
Message désabusé de qui s’est trop souvent vu promettre monts et merveilles ? Alexandra Witze a, comme le reste de la presse, relayé cette information, mais avec les précautions d’usage. Il s’agit d’une avancée « incrémentale », un pas supplémentaire et non une révolution, a elle aussi relativisé Emily Lakdawalla, la blogueuse de la Planetary Society.
Certains mauvais esprits n’ont pas manqué de relever la coïncidence de ces résultats avec la sortie en salle aux Etats-Unis du film de Ridley Scott The Martian (Seul sur Mars en VF), qui décrit la survie d’un astronaute, joué par Matt Damon, sur la Planète rouge. L’agence spatiale américaine, qui a conseillé le réalisateur sur les aspects techniques, accompagne au plus près la diffusion de ce film, qui sera sur les écrans français le 21 octobre 2015. Celle-ci intervient alors qu’elle négocie son programme d’exploration martienne par des robots, puis, au-delà de l’horizon 2030, par des humains.
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